C'est à Chypre que naît Mélanie Georgiades, alias Diam's, le 27 juillet 1980 à Nicosie, capitale de Chypre d'une mère française et d'un père chypriote mais c'est à Paris et dans la banlieue pavillonnaire d'Orsay au sud qu'elle va grandir dès l'âge de quatre ans. Diam's baigne dans la musique et grandit au rythme des années 80 et 90, "Goldman, Cabrel et Dance Machine !", résume-t-elle avec sincérité. Fan de MC Hammer et de public enemy le virus du rap va la contaminer très vite. Pour cette jeune fille pas encore ado qui adore écrire des poèmes, le destin se trace sur la lignée de ses idoles: elle deviendra rappeuse. Malgré l'opposition de sa mère, malgré le machisme supposé du milieu rap français. Chanteuse de hip-hop française. Diam's, est une figure de proue du rap féminin hexagonal. Forte d'un succès grandissant dans l'underground, elle est progressivement sortie de l'ombre pour finalement exploser en 2003 avec son album Brut de femme, grâce au tube incontournable DJ, très (trop?) plébiscité par les médias jeunes. Diam's a su prouver qu'il y avait une place à prendre, restera à la défendre.
Elle prend le nom de Diam's séduite par la définition du dictionnaire : "Objet de luxe et de parure. N'est composé que d'éléments naturels. Le diamant ne peut être brisé que par un autre diamant."
"C'était fabuleux", se souvient Diam's, "pour moi ça voulait dire 'qui va venir me briser hormis quelqu'un qui rappe aussi bien que moi ?' Vu qu'on a un ego énorme quand on démarre le rap...".
1995 : Diam's en groupe
Dès ses 15 ans, elle rappe au sein de groupes, de "posse", à travers la banlieue parisienne, comme Instances Glauques à Bagneux. Le nom de Diam's s'installe sur la scène rap amateur, en dépit d'un indéniable machisme ambiant.
C'est aussi à Bagneux qu'elle rencontre vers 1997, Yannick du collectif Mafia Trece. Avec eux, elle partage deux titres sur l'album "Cosa Nostra" en 1998. Mais suite à des problèmes de contrat, elle cesse la collaboration et retrouve son indépendance. Cette même année, Diam's participe à la compilation "Le groove prend le maki" avec les Neg Marrons. Elle participe à la tournée anti-raciste "Sachons dire non" et joue au festival rap XXL de Bobigny. Diam's réussit à effecteur une cinquantaine de concerts entre 98 et 99 en dépit de l'absence de structure professionnelle autour d'elle.
1999 : Diam's en solo
Parallèlement, elle fait la rencontre de Black Mozart, compositeur rap et surtout, producteur. C'est grâce à lui qu'elle se lance professionnellement dans la musique même si sa vie est alors faite de galères et de petits boulots. Ensemble, ils mettent au point le premier album de Diam's, "Premier mandat", qui sort en 1999 sur le label indépendant Reel Up. On y entend des guests américains (DV alias Khrist et Heather B) et français (Mr R., Driver et Vibe). Mais le CD est un échec commercial.
Diam's ne lâche pas prise. Elle continue de marquer la scène rap de sa présence qui, d'année en année, se féminise. L'ex-garçon manqué devient une femme qui sait se faire respecter. Par ailleurs, sa rencontre avec son manager, Choukri, lui permet de se professionnaliser.
En 2000, Diam's reprend un titre de son idole Francis Cabrel, "Saïd et Mohamed", sur la compilation "HipHopée". Elle fait aussi un duo remarqué ("Un peu de respect") avec l'autre vedette féminine du rap de cette époque, Lady Laistee, ainsi qu'un duo avec Kanmouze et Jongo Jack, "Promise". La chanteuse ne cesse d'être dans l'actualité via les featurings et les participations aux émissions de radio où les rappeurs improvisent en direct. C'est ainsi que Diam's contribue en 2001 à la compilation "Original Bombattack" du nom d'une émission de la radio Générations 88.2. Elle y interprète "Suzy" qui connaît un certain succès et fait décoller sa carrière.
2003 : Brut de femme
La maison de disques EMI propose un contrat à la chanteuse en avril 2002. Avec elle, elle signe un maxi vinyle de deux titres, "Pogo" et "1980". Mais la sortie de l'album est annulée suite à des problèmes internes à EMI. C'est le label Hostile qui sort finalement son second album, "Brut de femme", le 27 mai 2003. Elle le revendique comme autobiographique. On y découvre des sujets inédits dans le rap français comme la violence conjugale, la place des filles en banlieue ou l'absence d'un père. Le CD est un succès et s'écoule à 250.000 exemplaires. Mais ce qui fait de Diam's une vedette est le simple "DJ", tube de l'été 2003, qui part à plus de 700.000 exemplaires.
Au même moment, Diam's participe à la bande originale du film "Taxi 3", signe d'une solide popularité chez les jeunes Français.
2004 : Victoire !
Le 20 octobre 2003, Diam's passe à l'Elysée-Montmartre à Paris, sa première grande scène parisienne. Quelques semaines plus tard, le 20 janvier 2004, elle remet ça au Bataclan. Enfin, le 28 février 2004, Diam's reçoit la Victoire de la musique du meilleur album rap/hip hop de l'année.
En avril, Diam's participe au projet de Kery James, "Savoir et vivre ensemble". On l'entend aussi sur l'album de Layone et sur "Algérie solidarité", un CD au profit des victimes des tremblements de terre de 2003. Elle chante d'ailleurs à Alger le 13 mai. Dans la foulée du succès, Diam's participe à de nombreux festivals dont les Rencontres Méditerranéennes de Béziers en mai 2004, le festival Ebony à Dakar en juin, aux Francofolies de la Rochelle et au Paléo festival de Nyon (Suisse) en juillet. Enfin, le 3 novembre 2004, une grande soirée est organisée pour lancer le DVD live de l'artiste.
En février 2005, Diam's apparaît aux côtés de la crème du rap français (113, le Ministère Amer, Disiz la Peste...) sur la compilation "Illicite projet". Puis, elle se consacre à l'écriture d'un troisième album, qu'elle enregistre dans la foulée. En décembre, DJ Dimé sort "Les 10 ans d'une Diam's", un CD en forme de rétrospective dans lequel il remixe les titres emblématiques de la chanteuse, mais aussi quelques inédits et raretés.
2006 : Dans ma bulle
Alors que son troisième album n'est pas encore dans les bacs, Diam's repart, en janvier 2006, sur les routes pour un avant-tour de huit dates. Le 6 février sort Dans ma bulle, qui se classe immédiatement en tête des ventes. Dans la droite ligne de son album précédent, ce troisième opus semble être celui de la confirmation. Comme dans "Brut de femme", Diam's n'hésite pas à se dévoiler, ni à revendiquer son appartenance à une France des banlieues "métissée" et "joviale". Une tournée devrait débuter en avril et passer, le 26 mai, par l'Olympia. Les titres : ''Intro, La boulette, Ma France à moi, Feuille blanche, Jeune demoiselle, Car tu porte mon nom, Marine, Dans ma bulle, Par amour, Big up, Confessions nocturnes, TS, Me revoilà, Cause à effet, Petite banlieusarde.''
Lors de sa prestation aux Francofolies, Diam's rencontre Choukri qui deviendra son manager. Après plusieurs tentatives auprès des maisons de disque, elle signe son premier contrat d'artiste. " Brut de Femme ", son deuxième opus, paraît en 2003 et, cette fois-ci, le succès est au rendez-vous : le premier extrait de l'album, intitulé " DJ' ", restera sans conteste l'un des plus grands tubes de l'été 2003.
1999 : Premier mandat
2003 : Brut de femme
2006 : Dans ma bulle
« Je ne tournerais pas de film, j'ai peur d'être nul. Si on me proposait un million d'euro pour être derrière un bureau, bin je dirais non ! J'aime trop la musique.
C'est quoi la différence entre une petite banlieusarde et un petit banlieusard ?
Diam's : J'sais pas. Les filles grandissent assez vite, deviennent femmes plus rapidement donc forcément, la banlieue, on s'en échappe aussi assez rapidement. Et peut être plus facilement en étant une fille. On voit les choses à notre façon, avec beaucoup de féminité. Moi, ça me permet d'exploiter des thèmes que les rappeurs ne peuvent pas exploiter. C'est un avantage.
Il paraîtrait que tu emmerdes Ni Putes Ni Soumises...
Diam's : Le fait de dire «Je suis une future maman qui emmerde Ni Putes Ni Soumises», c'est un moyen radical de me défaire de cette association à laquelle on m'a associée. J'ai pas envie d'appartenir à Ni Putes Ni Soumises, j'ai pas envie qu'on m'en parle. Ca m'a fatiguée, on m'en a trop parlé et surtout je n'aime pas trop ce que c'est devenu. Je n'aime pas trop les nobles causes récupérées par les partis politiques. Je trouve ça un petit peu triste parce qu'il y a de bonnes choses. Y'a aussi beaucoup de trucs inutiles...
Ton modèle de femme (mis à part ta môman) ?
Diam's : Le fait de ne pas avoir eu de père fait que j'admire beaucoup plus les hommes en fait. C'est bizarre hein ? Parce que je n'ai pas pu avoir d'admiration pour mon père donc j'admire des hommes que j'aurai voulu être mes pères. Maintenant, j'aime également les femmes qui ont du courage, de l'ambition ! J'admire une copine à moi qui est mère, qui à 27 ans, qui à trois enfants. Alors que moi, j'ai 25 piges et c'est la panique totale dès qu'on me parle de ça !
Ta France à toi, c'est une femme présidente ?
Diam's : J'ai fait la connerie de dire que je ne voyais pas une femme présidente, on m'a tirée dessus ! On m'a traitée de macho (rires). Pareil, je pense que c'est le manque paternel qui fait ça. J'ai vu ma mère galérer sans homme, j'ai l'impression que c'est l'homme qui gouverne et c'est l'homme qui a le pouvoir. Maintenant, si je devais aller voter, j'irai voter pour des gens qui se rapproche de mes idées, qui me parlent, femme ou homme en fait... Je n'arrive pas à imaginer une femme présidente mais en même temps ça pourrait faire beaucoup de bien : une femme, c'est doux, c'est tendre...
Si tu devrais donner un carton rouge au mec...
Diam's : Le premier carton rouge que je donne, c'est à mon père ! Y'a même pas de showbiz ou quoi que ce soit ! Je pars du principe que quand on fait un enfant, on l'assume, on l'élève et on l'aime, ce qui n'a pas été mon cas. Après je suis personne pour mettre des cartons rouges, par contre il y a des gens qui m'énervent et je ne me gêne pas pour les citer parfois dans mes morceaux...
Diam's, « homme ou femme »?
Diam's : Jusqu'à l'âge de 16 ans, je ressemblais à un mec. Il n'y a que 9 ans que je vis avec des gens qui me disent «bonjour mademoiselle», au téléphone qui arrêtent de me dire «jeune homme», de plus en plus. J'voyais bien que je n'étais pas comme mes copines : je me suis maquillée très très tard, je me suis féminisée très tard. Aujourd'hui quand je me regarde dans la glace, j'ai pas encore l'impression de voir une femme. C'est comme ça...
Dans son nouvelle album, la rappeuse se refait le film à l'envers : '' J'était une petite banlieusarde et me voilà aimée des foules, qu'est-ce qui m'arrive ? Se succès.
--Mon juron préféré en voiture :
En scooter. Puuutain...!
--Mes chaussures favorites :
Les stan smith blanches. J'ai plus de 200 pairs de baskets.
--L'odeur qui m'émeut le plus :
Mon parfum : in love again
(YSL)
--Se que je fais quand je ne fais rien :
Je regarde les émissions de télé réalité. Surtout « confessions intimes ».
Je les trouve toutes aussi nulles mais sa m'éclate.
--Ce que je voudrait dire à ma mère :
Je t'aime
--La dernière fois que j'ai pleuré :
Hier soir. L'amour. Ils me font tous du mal.
--Je pourrais y passer des heures :
Ecrire des chansons.
--La femme que je voudrais voir élue à la tête de la France :
Faiza Guène, auteur de « kiffe kiffe demain »
--Ma recette de grand-mère :
Tomates-mozza huile d'olive du Pérou
--Je me regarde dans la glace et je me dis :
1. Qu'est-ce que je suis moche !
2. C'est une fille ou un garçon que je vois là ?
3. Bon, sa va mon maquillage ?
--Dernier tableau accroché chez moi :
Offerte par ma mère : une reproduction d'un tableau orientaliste
Représentent des touaregs qui marche dans le désert.
--Ma boutique a cadeaux :
Cartier, pour ma mère. Je lui achète des bijoux.
--La dernière fois que j'ai trop bu :
Je ne bois pas d'alcool. Alors la dernière fois
Que j'ai trop bu d'eau ? ou de café ?
--Mon hôtel mythique :
Je rêverais d'allés dans le plus belle hôtel des Seychelles
-- Ma phrase fétiche :
« La fatigue sa fait ressentir, un rien nous amuses, mes amis »
Phrase très employer cette année en studio.
--Au petit déj, je ne pourrais pas me passer de :
Nutella, café .
-- Ce que je n'ai pas encore osée faire :
Lui dire : « t'es qu'un con ! regarde moi je t'aime, aime moi ! ».
-- Je ne suis pas superstitieuse mais...
Des fois il m'arrive des bricoles , et je me dis, hum, la semaine dernière j'ai fait un truc pas bien,
On paie toujours pour ce qu'on a fait.
-- A mon dîner idéal, je réunirais 4 personnes :
Mon père, ma mère, mon mari, et notre première enfant. Chose impossible.
-- Mon coupe faim :
Rien j'aime trop manger.
Elle prend le nom de Diam's séduite par la définition du dictionnaire : "Objet de luxe et de parure. N'est composé que d'éléments naturels. Le diamant ne peut être brisé que par un autre diamant."
"C'était fabuleux", se souvient Diam's, "pour moi ça voulait dire 'qui va venir me briser hormis quelqu'un qui rappe aussi bien que moi ?' Vu qu'on a un ego énorme quand on démarre le rap...".
1995 : Diam's en groupe
Dès ses 15 ans, elle rappe au sein de groupes, de "posse", à travers la banlieue parisienne, comme Instances Glauques à Bagneux. Le nom de Diam's s'installe sur la scène rap amateur, en dépit d'un indéniable machisme ambiant.
C'est aussi à Bagneux qu'elle rencontre vers 1997, Yannick du collectif Mafia Trece. Avec eux, elle partage deux titres sur l'album "Cosa Nostra" en 1998. Mais suite à des problèmes de contrat, elle cesse la collaboration et retrouve son indépendance. Cette même année, Diam's participe à la compilation "Le groove prend le maki" avec les Neg Marrons. Elle participe à la tournée anti-raciste "Sachons dire non" et joue au festival rap XXL de Bobigny. Diam's réussit à effecteur une cinquantaine de concerts entre 98 et 99 en dépit de l'absence de structure professionnelle autour d'elle.
1999 : Diam's en solo
Parallèlement, elle fait la rencontre de Black Mozart, compositeur rap et surtout, producteur. C'est grâce à lui qu'elle se lance professionnellement dans la musique même si sa vie est alors faite de galères et de petits boulots. Ensemble, ils mettent au point le premier album de Diam's, "Premier mandat", qui sort en 1999 sur le label indépendant Reel Up. On y entend des guests américains (DV alias Khrist et Heather B) et français (Mr R., Driver et Vibe). Mais le CD est un échec commercial.
Diam's ne lâche pas prise. Elle continue de marquer la scène rap de sa présence qui, d'année en année, se féminise. L'ex-garçon manqué devient une femme qui sait se faire respecter. Par ailleurs, sa rencontre avec son manager, Choukri, lui permet de se professionnaliser.
En 2000, Diam's reprend un titre de son idole Francis Cabrel, "Saïd et Mohamed", sur la compilation "HipHopée". Elle fait aussi un duo remarqué ("Un peu de respect") avec l'autre vedette féminine du rap de cette époque, Lady Laistee, ainsi qu'un duo avec Kanmouze et Jongo Jack, "Promise". La chanteuse ne cesse d'être dans l'actualité via les featurings et les participations aux émissions de radio où les rappeurs improvisent en direct. C'est ainsi que Diam's contribue en 2001 à la compilation "Original Bombattack" du nom d'une émission de la radio Générations 88.2. Elle y interprète "Suzy" qui connaît un certain succès et fait décoller sa carrière.
2003 : Brut de femme
La maison de disques EMI propose un contrat à la chanteuse en avril 2002. Avec elle, elle signe un maxi vinyle de deux titres, "Pogo" et "1980". Mais la sortie de l'album est annulée suite à des problèmes internes à EMI. C'est le label Hostile qui sort finalement son second album, "Brut de femme", le 27 mai 2003. Elle le revendique comme autobiographique. On y découvre des sujets inédits dans le rap français comme la violence conjugale, la place des filles en banlieue ou l'absence d'un père. Le CD est un succès et s'écoule à 250.000 exemplaires. Mais ce qui fait de Diam's une vedette est le simple "DJ", tube de l'été 2003, qui part à plus de 700.000 exemplaires.
Au même moment, Diam's participe à la bande originale du film "Taxi 3", signe d'une solide popularité chez les jeunes Français.
2004 : Victoire !
Le 20 octobre 2003, Diam's passe à l'Elysée-Montmartre à Paris, sa première grande scène parisienne. Quelques semaines plus tard, le 20 janvier 2004, elle remet ça au Bataclan. Enfin, le 28 février 2004, Diam's reçoit la Victoire de la musique du meilleur album rap/hip hop de l'année.
En avril, Diam's participe au projet de Kery James, "Savoir et vivre ensemble". On l'entend aussi sur l'album de Layone et sur "Algérie solidarité", un CD au profit des victimes des tremblements de terre de 2003. Elle chante d'ailleurs à Alger le 13 mai. Dans la foulée du succès, Diam's participe à de nombreux festivals dont les Rencontres Méditerranéennes de Béziers en mai 2004, le festival Ebony à Dakar en juin, aux Francofolies de la Rochelle et au Paléo festival de Nyon (Suisse) en juillet. Enfin, le 3 novembre 2004, une grande soirée est organisée pour lancer le DVD live de l'artiste.
En février 2005, Diam's apparaît aux côtés de la crème du rap français (113, le Ministère Amer, Disiz la Peste...) sur la compilation "Illicite projet". Puis, elle se consacre à l'écriture d'un troisième album, qu'elle enregistre dans la foulée. En décembre, DJ Dimé sort "Les 10 ans d'une Diam's", un CD en forme de rétrospective dans lequel il remixe les titres emblématiques de la chanteuse, mais aussi quelques inédits et raretés.
2006 : Dans ma bulle
Alors que son troisième album n'est pas encore dans les bacs, Diam's repart, en janvier 2006, sur les routes pour un avant-tour de huit dates. Le 6 février sort Dans ma bulle, qui se classe immédiatement en tête des ventes. Dans la droite ligne de son album précédent, ce troisième opus semble être celui de la confirmation. Comme dans "Brut de femme", Diam's n'hésite pas à se dévoiler, ni à revendiquer son appartenance à une France des banlieues "métissée" et "joviale". Une tournée devrait débuter en avril et passer, le 26 mai, par l'Olympia. Les titres : ''Intro, La boulette, Ma France à moi, Feuille blanche, Jeune demoiselle, Car tu porte mon nom, Marine, Dans ma bulle, Par amour, Big up, Confessions nocturnes, TS, Me revoilà, Cause à effet, Petite banlieusarde.''
Lors de sa prestation aux Francofolies, Diam's rencontre Choukri qui deviendra son manager. Après plusieurs tentatives auprès des maisons de disque, elle signe son premier contrat d'artiste. " Brut de Femme ", son deuxième opus, paraît en 2003 et, cette fois-ci, le succès est au rendez-vous : le premier extrait de l'album, intitulé " DJ' ", restera sans conteste l'un des plus grands tubes de l'été 2003.
1999 : Premier mandat
2003 : Brut de femme
2006 : Dans ma bulle
« Je ne tournerais pas de film, j'ai peur d'être nul. Si on me proposait un million d'euro pour être derrière un bureau, bin je dirais non ! J'aime trop la musique.
C'est quoi la différence entre une petite banlieusarde et un petit banlieusard ?
Diam's : J'sais pas. Les filles grandissent assez vite, deviennent femmes plus rapidement donc forcément, la banlieue, on s'en échappe aussi assez rapidement. Et peut être plus facilement en étant une fille. On voit les choses à notre façon, avec beaucoup de féminité. Moi, ça me permet d'exploiter des thèmes que les rappeurs ne peuvent pas exploiter. C'est un avantage.
Il paraîtrait que tu emmerdes Ni Putes Ni Soumises...
Diam's : Le fait de dire «Je suis une future maman qui emmerde Ni Putes Ni Soumises», c'est un moyen radical de me défaire de cette association à laquelle on m'a associée. J'ai pas envie d'appartenir à Ni Putes Ni Soumises, j'ai pas envie qu'on m'en parle. Ca m'a fatiguée, on m'en a trop parlé et surtout je n'aime pas trop ce que c'est devenu. Je n'aime pas trop les nobles causes récupérées par les partis politiques. Je trouve ça un petit peu triste parce qu'il y a de bonnes choses. Y'a aussi beaucoup de trucs inutiles...
Ton modèle de femme (mis à part ta môman) ?
Diam's : Le fait de ne pas avoir eu de père fait que j'admire beaucoup plus les hommes en fait. C'est bizarre hein ? Parce que je n'ai pas pu avoir d'admiration pour mon père donc j'admire des hommes que j'aurai voulu être mes pères. Maintenant, j'aime également les femmes qui ont du courage, de l'ambition ! J'admire une copine à moi qui est mère, qui à 27 ans, qui à trois enfants. Alors que moi, j'ai 25 piges et c'est la panique totale dès qu'on me parle de ça !
Ta France à toi, c'est une femme présidente ?
Diam's : J'ai fait la connerie de dire que je ne voyais pas une femme présidente, on m'a tirée dessus ! On m'a traitée de macho (rires). Pareil, je pense que c'est le manque paternel qui fait ça. J'ai vu ma mère galérer sans homme, j'ai l'impression que c'est l'homme qui gouverne et c'est l'homme qui a le pouvoir. Maintenant, si je devais aller voter, j'irai voter pour des gens qui se rapproche de mes idées, qui me parlent, femme ou homme en fait... Je n'arrive pas à imaginer une femme présidente mais en même temps ça pourrait faire beaucoup de bien : une femme, c'est doux, c'est tendre...
Si tu devrais donner un carton rouge au mec...
Diam's : Le premier carton rouge que je donne, c'est à mon père ! Y'a même pas de showbiz ou quoi que ce soit ! Je pars du principe que quand on fait un enfant, on l'assume, on l'élève et on l'aime, ce qui n'a pas été mon cas. Après je suis personne pour mettre des cartons rouges, par contre il y a des gens qui m'énervent et je ne me gêne pas pour les citer parfois dans mes morceaux...
Diam's, « homme ou femme »?
Diam's : Jusqu'à l'âge de 16 ans, je ressemblais à un mec. Il n'y a que 9 ans que je vis avec des gens qui me disent «bonjour mademoiselle», au téléphone qui arrêtent de me dire «jeune homme», de plus en plus. J'voyais bien que je n'étais pas comme mes copines : je me suis maquillée très très tard, je me suis féminisée très tard. Aujourd'hui quand je me regarde dans la glace, j'ai pas encore l'impression de voir une femme. C'est comme ça...
Dans son nouvelle album, la rappeuse se refait le film à l'envers : '' J'était une petite banlieusarde et me voilà aimée des foules, qu'est-ce qui m'arrive ? Se succès.
--Mon juron préféré en voiture :
En scooter. Puuutain...!
--Mes chaussures favorites :
Les stan smith blanches. J'ai plus de 200 pairs de baskets.
--L'odeur qui m'émeut le plus :
Mon parfum : in love again
(YSL)
--Se que je fais quand je ne fais rien :
Je regarde les émissions de télé réalité. Surtout « confessions intimes ».
Je les trouve toutes aussi nulles mais sa m'éclate.
--Ce que je voudrait dire à ma mère :
Je t'aime
--La dernière fois que j'ai pleuré :
Hier soir. L'amour. Ils me font tous du mal.
--Je pourrais y passer des heures :
Ecrire des chansons.
--La femme que je voudrais voir élue à la tête de la France :
Faiza Guène, auteur de « kiffe kiffe demain »
--Ma recette de grand-mère :
Tomates-mozza huile d'olive du Pérou
--Je me regarde dans la glace et je me dis :
1. Qu'est-ce que je suis moche !
2. C'est une fille ou un garçon que je vois là ?
3. Bon, sa va mon maquillage ?
--Dernier tableau accroché chez moi :
Offerte par ma mère : une reproduction d'un tableau orientaliste
Représentent des touaregs qui marche dans le désert.
--Ma boutique a cadeaux :
Cartier, pour ma mère. Je lui achète des bijoux.
--La dernière fois que j'ai trop bu :
Je ne bois pas d'alcool. Alors la dernière fois
Que j'ai trop bu d'eau ? ou de café ?
--Mon hôtel mythique :
Je rêverais d'allés dans le plus belle hôtel des Seychelles
-- Ma phrase fétiche :
« La fatigue sa fait ressentir, un rien nous amuses, mes amis »
Phrase très employer cette année en studio.
--Au petit déj, je ne pourrais pas me passer de :
Nutella, café .
-- Ce que je n'ai pas encore osée faire :
Lui dire : « t'es qu'un con ! regarde moi je t'aime, aime moi ! ».
-- Je ne suis pas superstitieuse mais...
Des fois il m'arrive des bricoles , et je me dis, hum, la semaine dernière j'ai fait un truc pas bien,
On paie toujours pour ce qu'on a fait.
-- A mon dîner idéal, je réunirais 4 personnes :
Mon père, ma mère, mon mari, et notre première enfant. Chose impossible.
-- Mon coupe faim :
Rien j'aime trop manger.
ليست هناك تعليقات:
إرسال تعليق