Hasni CHAKROUN (1er février 1968 - 29 septembre 1994). Adulé par les milliers de jeunes algériens des deux cotés de la méditerranée, Hasni CHAKROUN est né en 1968 à Oran dans le quartier populaire de «Gambetta». Personne alors ne se doutait que cet enfant calme et timide était destiné à devenir un jour l'une des stars les plus reconnues de la chanson algérienne et du Raï.
Surnommé «le rossignol de Raï» Cheb Hasni a pourtant grandi dans une pauvreté affligeante, élevé au milieu de ses six frères et sœurs par un père soudeur et une mère au foyer.
Comme la grande majorité des jeunes maghrébins dans le monde, Hasni se tourne vers le football, sport qu'il pratique en équipe et pour lequel beaucoup le considèrent comme une étoile montante. Néanmoins, le jeune homme a d'autres plans: La chanson. Issu d'une classe sociale qui souffre, il chante sa révolte et ce, dès la sortie de l'école. Se succèdent alors les petites fêtes de village et les mariages; le Raï prend alors la plus grande partie de son temps et le jeune chanteur y met tout son cœur, choisissant ainsi d'arrêter ses études afin de se consacrer entièrement à son art.
C'est à 18 ans que Cheb Hasni enregistre son tout premier tube en duo avec la célèbre chanteuse Cheba Zahouania intitulé El Baraka M’rennika. Le titre sera un succès immédiat et marquera ainsi le début d'une carrière faite de 150 albums en seulement 8 ans.
Ses chansons sont sentimentales, profondément personnelles voire même intimes et c'est ce qui enchante et séduit la jeunesse algérienne qui commence à ne jurer que par lui et son talent. Cependant, son trop plein d'honnêteté et ses paroles osées lui valent de s'attirer les foudres des religieux du pays qui n'apprécient guère son franc parler et son audace.
Mais le «Julio Iglesias Oranais», comme certains l'appellent, continue tout de même son ascension vers le sommet et des titres tels que Consulat, Gaa Nsa, Mazel Kayen, Galou Hasni Met, Srat Biya Kissa voient le jour. La pression islamiste n'arrive pas à faire taire le jeune homme, bien au contraire; la censure le rend encore plus populaire dans tout le Maghreb, faisant de lui le porte-parole de toute une génération.
Une voix mélodieuse, un charisme incontestable, Hasni parle d'amour, de plaisir et de désir, de séduction mais aussi de sexe, d'alcool ou même de mort; rien n'est tabou pour Cheb Hasni. 150.000 personnes assistent à l'un de ses derniers concerts à Alger et El Visa, l'un de ses derniers tubes se vend à plus de 250000 exemplaires.
Et alors que le public en redemande, les extrémistes du FIS continuent de voir rouge; Sous la pression de l'intégrisme, sa femme demande le divorce face à l'entêtement de Hasni de ne pas quitter l'Algérie malgré toutes les menaces et les attentats sur sa personne. Elle s'en va donc en France, à Perpignan emmenant avec elle leur fils Abdallah.
Fils éternel d'Oran, c'est sa loyauté infaillible à son pays et ses fans qui le perdra finalement; En 1994, Oran, la ville qui l’a vu grandir, le verra aussi mourir, assassiné de deux balles dans la tête, à la sortie d'un café, tout près de chez lui.
Le Rossignol du Raï laisse derrière lui des millions de fans à travers le monde qui le pleurent encore aujourd'hui, et plus de quatre cents titres en l'espace de huit années de carrière.
Artiste victime de l’intégrisme, Cheb Hasni repose désormais au cimetière Aïn Beïda d’Oran.
Surnommé «le rossignol de Raï» Cheb Hasni a pourtant grandi dans une pauvreté affligeante, élevé au milieu de ses six frères et sœurs par un père soudeur et une mère au foyer.
Comme la grande majorité des jeunes maghrébins dans le monde, Hasni se tourne vers le football, sport qu'il pratique en équipe et pour lequel beaucoup le considèrent comme une étoile montante. Néanmoins, le jeune homme a d'autres plans: La chanson. Issu d'une classe sociale qui souffre, il chante sa révolte et ce, dès la sortie de l'école. Se succèdent alors les petites fêtes de village et les mariages; le Raï prend alors la plus grande partie de son temps et le jeune chanteur y met tout son cœur, choisissant ainsi d'arrêter ses études afin de se consacrer entièrement à son art.
C'est à 18 ans que Cheb Hasni enregistre son tout premier tube en duo avec la célèbre chanteuse Cheba Zahouania intitulé El Baraka M’rennika. Le titre sera un succès immédiat et marquera ainsi le début d'une carrière faite de 150 albums en seulement 8 ans.
Ses chansons sont sentimentales, profondément personnelles voire même intimes et c'est ce qui enchante et séduit la jeunesse algérienne qui commence à ne jurer que par lui et son talent. Cependant, son trop plein d'honnêteté et ses paroles osées lui valent de s'attirer les foudres des religieux du pays qui n'apprécient guère son franc parler et son audace.
Mais le «Julio Iglesias Oranais», comme certains l'appellent, continue tout de même son ascension vers le sommet et des titres tels que Consulat, Gaa Nsa, Mazel Kayen, Galou Hasni Met, Srat Biya Kissa voient le jour. La pression islamiste n'arrive pas à faire taire le jeune homme, bien au contraire; la censure le rend encore plus populaire dans tout le Maghreb, faisant de lui le porte-parole de toute une génération.
Une voix mélodieuse, un charisme incontestable, Hasni parle d'amour, de plaisir et de désir, de séduction mais aussi de sexe, d'alcool ou même de mort; rien n'est tabou pour Cheb Hasni. 150.000 personnes assistent à l'un de ses derniers concerts à Alger et El Visa, l'un de ses derniers tubes se vend à plus de 250000 exemplaires.
Et alors que le public en redemande, les extrémistes du FIS continuent de voir rouge; Sous la pression de l'intégrisme, sa femme demande le divorce face à l'entêtement de Hasni de ne pas quitter l'Algérie malgré toutes les menaces et les attentats sur sa personne. Elle s'en va donc en France, à Perpignan emmenant avec elle leur fils Abdallah.
Fils éternel d'Oran, c'est sa loyauté infaillible à son pays et ses fans qui le perdra finalement; En 1994, Oran, la ville qui l’a vu grandir, le verra aussi mourir, assassiné de deux balles dans la tête, à la sortie d'un café, tout près de chez lui.
Le Rossignol du Raï laisse derrière lui des millions de fans à travers le monde qui le pleurent encore aujourd'hui, et plus de quatre cents titres en l'espace de huit années de carrière.
Artiste victime de l’intégrisme, Cheb Hasni repose désormais au cimetière Aïn Beïda d’Oran.
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